Le défi de la recherche thérapeutique est de franchir les étapes du « drug discovery » au développement clinique en minimisant les risques concernant la réponse pharmacologique et la sécurité des nouveaux traitements.

Les échecs en phase clinique ont des implications financières extrêmement dommageables pour les sociétés pharmaceutiques ayant investi dans ces développements. Seule l’identification précoce du mode d’action et des biomarqueurs d’efficacité et de toxicité permet de rationaliser le procédé de développement et d’identifier les candidats les plus prometteurs.

BioSIMS propose des solutions innovantes pour identifier les voies activées et pour détecter et quantifier ces biomarqueurs, en particulier les protéines en faible abondance, en combinant les technologies de « microarrays » et la spectrométrie SIMS : la plus sensible de toutes les techniques d’analyse de surfaces.

En raison de la rareté des échantillons dans les phases précoces, la recherche thérapeutique requiert des technologies très sensibles, normalisées et quantitatives, permettant de s’assurer que les essais soient de vrais positifs, et qu’ils puissent être utilisés pour détecter des variations. Afin de réduire le temps et les dépenses requises pour mettre un nouveau traitement sur le marché, l’idéal est d’obtenir cette sensibilité combinée avec des essais à haut-débit.

BioSIMS s’est concentrée sur ce besoin d’immuno-essais extrêmement sensibles et multiplexes pour développer sa technologie de biopuces à protéines DigiPLEX®, particulièrement adaptée au screening de l’activité et de la toxicité de nouveaux composés dans un nombre d’échantillons très élevé (HTS). Un avantage clef réside dans la possibilité de quantifier une protéine cible même en faible abondance dans des centaines de micro-échantillons déposés sur une biopuce à façon, permettant d’analyser des échantillons rares (ex : issus de tumorothèques).

Grâce à cette technologie de microarrays, la reconnaissance d’une protéine cible par son anticorps sonde est quantifiée sans aucune amplification du signal et sans sensibilité à l’ozone ou à la lumière. Seuls quelques microlitres d’échantillon sont nécessaires (liquide céphalorachidien, plasma, lysat cellulaire) pour tester des dizaines voire des centaines de protéines à la fois.

Basée sur la quantification d’ions secondaires, cette technologie peut également être mise en œuvre pour quantifier des molécules ou des particules organo-metalliques.

BioSIMS propose ses solutions sous forme de prestations de service.
La prochaine étape concernera le développement d’un analyseur SIMS dédié à la lecture de microarrays, dans l’objectif de proposer un équipement aux chercheurs souhaitant conduire leurs essais dans leurs propres centres de R&D.