Les ressources naturelles s’épuisent et les impacts générés par les activités humaines deviennent de plus en plus préoccupants pour la planète et l’environnement.
Le 12 septembre dernier, LVMH Recherche a réuni à Paris plus de 160 spécialistes issus d’horizons divers afin de mener une réflexion collégiale sur les stratégies d’avenir, avec les principaux acteurs industriels du monde de la cosmétique.
La gestion des ressources de matières premières cosmétiques, la diversité de leurs origines, l’essor des biotechnologies, les transformations de végétaux comme nouvelles sources de polymères, l’amélioration « éco » des chaînes de conception des produits du marketing à la production sont aujourd’hui une réalité et une source d’innovation pour l’industrie cosmétique. Ainsi, la sécurisation nécessaire des nouvelles filières créées, va contribuer à fiabiliser les approvisionnements industriels dans un monde fluctuant et aux tensions fortes. Avec la fin programmée de la chimie issue du pétrole, l’exploitation de nouvelles matières premières sources d’une nouvelle chimie sont des défis pour demain. Cela mène au développement des politiques de Responsabilité Sociétale des Entreprises « RSE » et à leur implémentation impliquant l’ensemble des acteurs.
A coté des biomasses lignocellulosiques porteurs d’une nouvelle chimie prometteuse, la biomasse oléagineuse s’intéresse aux huiles et aux corps gras, composés majeurs des formules cosmétiques de soin et de maquillage. La transformation chimique des huiles et corps gras a conduit à innover en développant des variétés végétales plus productives d’un métabolite spécifique donné, en remplaçant, en diversifiant certaines matières premières existantes ayant un impact sur la biodiversité. C’est aussi en optimisant les variétés agronomiques et les conditions de culture que l’on parvient à améliorer des rendements de production de corps gras avec des profils moléculaires enrichis en micronutriments à haute valeur ajoutée.
L’ensemble des participants a également retenu, grâce à plusieurs exemples industriels, que le développement durable est un vecteur de renouveau qui renforce les liens entre producteurs et donneurs d’ordre mais également une formidable source d’innovations.
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