Gene Signal, société labellisée Genopole® spécialisée dans le développement de traitements innovants pour les pathologies liées à la régulation de l’angiogenèse, annonce la publication de résultats démontrant l’efficacité en administration topique (gouttes oculaires) d’Aganirsen (GS-101) sur deux modèles de maladies rétiniennes néovasculaires, la DMLA et la rétinopathie ischémique.

« La DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et les rétinopathies ischémiques sont les causes majeures de cécité associée à la néovascularisation (développement de nouveaux vaisseaux sanguins) » explique le Dr Sylvian Chemtob (Université de Montréal, Canada), un des auteurs de la publication. En utilisant plusieurs modèles pathologiques représentatifs de ces maladies chez le singe, le rat et la souris, l’équipe de Gene Signal et ses collaborateurs ont montré que le traitement topique avec GS-101 (Aganirsen) est au moins aussi efficace que les traitements invasifs (par injection intraoculaire) actuellement pratiqués (Lucentis, Avastin) (Publication : IOVS, February 9, 2012, doi:10.1167/iovs.11-9064).
« Cette avancée technologique et thérapeutique est une première mondiale, et si elle se confirme en clinique, elle ouvre une voie nouvelle pour le traitement des maladies rétiniennes et le confort des malades » précise Salman Al-Mahmood, directeur scientifique de Gene Signal. Pour Gene Signal, elle marque le franchissement d’une étape décisive dans le développement de son produit phare pour le traitement des maladies de la chambre postérieure de l’œil (maladies rétiniennes, DMLA, rétinopathie diabétique, etc.).
 
Aganirsen (GS-101) est un oligonucléotide antisens pour lequel Gene Signal devrait achever en 2012 un essai de phase III, actuellement en cours pour une autre maladie oculaire, la néovascularisation progressive de la cornée (indication cornéenne). Il a déjà montré un très bon profil de tolérance chez l’homme lors des phases cliniques I et II. « L’efficacité de GS-101 (Aganirsen) sans aucune toxicité chez l’homme, si elle est confirmée par les essais cliniques, laisse présager qu’il sera le premier agent thérapeutique à usage topique pour les maladies liées à l’angiogenèse pathologique » souligne Eric Viaud, CEO de Gene Signal.

A propos de Gene Signal

Gene Signal développe un pipeline diversifié de nouveaux oligonucléotides antisens, de protéines et d’anticorps monoclonaux pour traiter toute une gamme de pathologies liées aux phénomènes d’angiogenèse. Le produit le plus avancé de la société est l’Aganirsen, un oligonucléotide antisens actuellement en Phase III dans le traitement des kératites infectieuses et associées à des néovascularisations cornéennes progressives. Gene Signal est aussi promoteur d’essais cliniques dans d’autres indications en ophtalmologie comme en dermatologie, et travaille, en outre, sur quatre molécules ayant des applications prometteuses dans les domaines vasculaires et oncologiques. Gene Signal poursuit ses avancées dans le développement de ses propres technologies de modulation de l’angiogenèse et a déjà constitué un portefeuille de produits brevetés significatif, tout en s’assurant un pipeline clinique et pré-clinique diversifié. Fondée en 2000, la société a réuni une remarquable équipe de talents, incluant des chercheurs de pointe dans le domaine scientifique et médical, mais aussi des professionnels expérimentés de la gestion d’entreprise, de la protection de la propriété intellectuelle du développement de produits de santé allant jusqu’à la mise sur le marché de médicaments Biotech. Basé à Lausanne, Gene Signal poursuit aussi son programme de recherche en France et son développement de produits au Canada.

A propos de Genopole®

Premier bioparc français dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, Genopole® rassemble 20 laboratoires de recherche, 66 entreprises de biotechnologies ainsi que des formations universitaires (université d’Evry-Val-d’Essonne). Son objectif : favoriser le développement de la recherche en génomique, post-génomique et sciences associées et le transfert de technologies vers le secteur industriel, développer des enseignements de haut niveau dans ces domaines, créer et soutenir des entreprises de biotechnologies.