Le 22 janvier 2010 s’est tenu à Tokyo un symposium sur les technologies émergentes organisé par l’Université de Kyoto. A cette occasion, quelques chercheurs de la prestigieuse institution ont présenté leurs travaux, à la pointe de leurs domaines respectifs.

Parmi ceux-ci, on peut notamment évoquer les travaux de l’équipe du docteur Monotari Uesugi de l’iCeMS [1] et de l’Institut de recherche chimique, qui se consacre à l’identification de nouveaux outils moléculaires pour la biologie et la thérapie cellulaires.
Le groupe de recherche du docteur Uesugi a une approche assez particulière dans sa recherche de substances bioactives. En effet, il ne cherche pas à identifier des composés qui agiront directement sur l’état d’organismes vivants (comme les composés pharmaceutiques ou les produits agrochimiques), mais plutôt des outils qui permettront de moduler les fonctions de cellules humaines en culture. Pour ce faire, le laboratoire dispose d’une bibliothèque de plus de 30.000 petites molécules synthétiques, dont il explore les fonctions. Parmi les découvertes récentes, un exemple marquant est celui l’adhésamine, un composé dont la forme rappelle celle d’un haltère.
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