Les fabrications additives existent depuis 1986 et servaient surtout à produire des pièces polymériques, pour le soutien aux technologies d’injection afin de mettre plus rapidement un nouveau produit sur le marché. Depuis plus de vingt ans, cet outil de fabrication d’objets 3D a fortement évolué et a atteint un niveau de maturité qui permet de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Dans le début des années 2000, des nouvelles machines sont apparues afin de proposer également la fabrication additive de pièces métalliques ce qui devient fortement intéressant pour la fabrication d’implants.

La fabrication additive (« impression 3D ») se base sur le principe de fabriquer un objet successivement en couche par couche sur base d’un fichier CAO de départ qui est adapté en fonction de la technologie. Pour le secteur médical, les coupes CT-scan du patient sont directement utilisées afin de reproduire des dispositifs médicaux sur mesure, adaptés à l’anatomie du patient. Il est désormais possible de réaliser des substituts osseux sur mesure.
La recherche dans le secteur médical va un cran plus loin également vu que les axes actuels se proposent d’utiliser des biomatériaux en combinaison avec des cellules souches. Cette combinaison permettra la bio-fabrication 3D de tissus vivants voir d’organes dans un futur lointain.

SIRRIS, le centre de recherche technologique belge, donnera un aperçu général sur les aspects clefs de ces technologies et leurs applications dans le secteur médical lors de la B4B-Connection Imagerie Médicale.