Deux chercheurs espagnols, Jesús Maria Arrieta et Carlos Duarte de l’Institut Méditerranéen d’Etudes Avancées de Majorque (IMEDEA), en collaboration avec Sophie Arnaud-Haond de l’Ifremer, ont récemment tiré la sonnette d’alarme sur une pratique de plus en plus courante et qui tend, selon eux, vers la biopiraterie : le dépôt de brevets pour des gènes marins.
L’argumentaire de leurs revendications a été publié le mois dernier dans PNAS.
Les chercheurs partent d’un constat : le nombre d’espèces marines présentant des gènes brevetés pour des applications médicales et biotechnologiques augmente de 12% par an, soit une croissance dix fois plus rapide que celle de la description des espèces elles-mêmes.
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