CuraVac est une microbiotech virtuelle qui vise à guérir les patients atteints de maladies auto-immunes et améliorer significativement leur qualité de vie. Cette ambition extraordinaire repose sur le développement de vaccins thérapeutiques parfaitement ciblés. Ils se basent sur l’utilisation de peptides complémentaires, une technique totalement innovante découverte par le Professeur Blalock, de l’université d’Alabama, à Birmingham (USA).

La société CuraVac coordonne un réseau de sous-traitants chargés de la fabrication GLP ou GMP, des études sur animaux, non-GLP ou GLP règlementaires, des études cliniques…
Son organisation, à « géométrie variable », lui procure un maximum de flexibilité et de réactivité tout en limitant grandement les frais de structure.
« Nous trouvons des fonds et maximisons leur utilisation mais avant tout nous supprimons les risques liés à un investissement dans une technologie thérapeutique révolutionnaire », explique le Dr Stéphane Huberty le CEO de CuraVac.
Créée en 2002, CuraVac a levé 2 millions € – sans diluer son capital – et établi sa crédibilité.
Son premier vaccin thérapeutique qui vise à guérir la myasthénie grave est sur les rails. Pour ce faire, elle a formé un consortium européen autour d’un projet appelé Myasterix.
Ce projet a été sélectionné dans le cadre du programme FP7 de la Commission Européenne par un jury indépendant composé des meilleurs experts mondiaux.
Cette sélection au plus haut niveau- seuls 7 projets sur quelques dizaines présentés ont été retenus – est un sceau de garantie supplémentaire pour CuraVac et ses projets de vaccins thérapeutiques.
Le développement clinique du projet Myasterix représente un budget de 7,5 millions €, subsidié à 80% au travers du programme FP7.
Le vaccin entre en phase I-II, avec les premiers patients injectés en mars 2015 à l’université de Leyde, aux Pays-Bas.

La myasthénie grave est une maladie auto-immune qui attaque la jonction neuromusculaire. Elle provoque une fatigabilité et une faiblesse musculaire particulière, qui peut devenir extrême, et atteindre tous les muscles volontaires : ceux de la vision, mais aussi ceux de la respiration.
250.000 personnes sont diagnostiquées aux Etats-Unis, au Japon et en Europe avec une myasthénie grave et un besoin médical non couvert. Le coût individuel, en médicament de maintenance, se monte actuellement en moyenne à 24.000 € par an, ce qui, multiplié par le nombre de patients, représente une dépense annuelle totale de 6 milliards €.

« Notre approche à visée curative est centrée sur le patient et la disparition ou l’arrêt de l’évolution de sa maladie, par opposition à l’approche classique qui consiste à gérer la maladie ou ses symptômes au long cours. Avec un traitement simple, 3 injections d’un vaccin thérapeutique parfaitement, extrêmement ciblé, nous voulons apporter un traitement pour toujours et pas un médicament tous les jours », conclut Stéphane Huberty.

Plus d’info