Des chercheurs de la société Projech (Madrid) [1] ont montré dans
le numéro de février de PLoS ONE [2], le rôle clé qu’ont chez la
souris, les cellules-mères adultes dans le développement de
l’obésité.
Selon leurs expériences, les cellules-mères présentes dans
différents organes du corps (coeur, poumon, muscles) migreraient
vers les tissus adipeux et se convertiraient alors en adipocytes,
les cellules de la graisse. Ils ont baptisé ce mécanisme,
l’adipotaxis. Pour les chercheurs, la raison d’une telle migration
serait la présence dans le tissus adipeux, du facteur tumoral alfa
(TNF-alfa), une protéine impliquée dans le processus d’inflammation
: sa présence serait interprétée par les cellules-mères comme le
signe d’une lésion qu’elles iraient réparer. Ils ont ainsi réussi à
neutraliser le processus d’adipotaxis en injectant des anticorps
qui bloquent l’effet de la TNF-alfa…
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