Cent cinquante ans après la publication de l’Origine des espèces,
de Charles Darwin, des scientifiques au Royaume-Uni on fait appel à
de nouvelles techniques pour mettre en évidence des fossiles
précambriens dans les roches étudiées dans les années 1850 par un
contemporain de Darwin, John W. Salter. Publié dans la revue
Journal of the Geological Society, l’article présente des preuves
de l’existence de la vie avant «l’explosion du Cambrien», une
époque caractérisée par une diversification soudaine et rapide des
espèces.
Dans son oeuvre publiée en1859, Darwin explique comment la vie
évolue progressivement au cours des millions d’années, en se basant
sur une collection de fossiles relativement réduite. À cette
époque, les fossiles connus les plus anciens dataient du Cambrien,
il y a environ 540 millions d’années. Ce qui gênait le biologiste
était de ne pouvoir expliquer l’absence de fossiles plus anciens,
et la présence soudaine de nombreux groupes d’êtres vivants chez
ces fossiles (le fameux «dilemme de Darwin»)…
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