Dans le petit monde de l’innovation américain, les praticiens ont
tendance à opposer les investisseurs providentiels (que l’on
surnomme « anges », de l’anglais « business angels ») aux sociétés de
capital risque. Dans la situation actuelle, marquée par un coup de
frein des transactions, une baisse de la prise de risque et une
irrésistible quête de liquidités, tout le monde est logé à la même
enseigne. On observe une stratégie de précaution consistant à
attendre les lendemains qui chantent.
Mais attendre ne signifie pas être inactif pour engager la
réflexion sur ce que sera le nouveau modèle de fonctionnement de
l’innovation ou de collaboration qui émergera de la crise actuelle.
C’est le sens de la récente réunion organisée par le Conseil
National du transfert de technologie et de l’entreprenariat[1] où
l’on a débattu des mérites respectifs des bureaux de transfert des
universités (TTO pour Technology Transfer Offices), des anges et
des capitaux risqueurs…
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