Nous le savons, le financement de l’innovation n’est pas uniquement régi par l’apport des capitaux-risqueurs. Cependant, les choix et la stratégie de ces derniers ont une influence sur les autres sources d’investissement.

L’année 2009 a été la moins fructueuse en matière de financement de l’innovation depuis 1995. Les capitaux-risqueurs ont, en effet, financé au total 17,7 milliards de dollars, soit une baisse de 37% par rapport à l’année 2008 pour 2 795 conclusions d’affaires[1]. Pour mémoire, le marché se situait à 32 milliards en 2007 et à plus de 100 milliards en 2000 (bulle internet).
En temps de crise, les investisseurs se replient davantage sur des affaires moins risquées telles que les appareillages médicaux (appareils médicaux et de recherche, etc.) ou le secteur des technologies propres (énergies, pollution et recyclage, etc.). En effet, les énergies renouvelables joueront un rôle central dans le domaine des énergies, notamment suite au plan de relance de l’administration américaine.
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