La Commission Européenne finance le projet SYSCID, débuté le 1er janvier 2017 et mené par l’université de Kiel (Schleswig-Holstein), à hauteur de 15 millions d’euros sur 5 ans. Ce projet réunira un consortium de 15 partenaires académiques et industriels – dont 5 allemands – en provenance de 9 pays européens et se concentrera sur la recherche inflammatoire. 3 millions d’euros iront à l’Institut de biologie moléculaire clinique du Pr. Philip Rosenstiel, qui coordonnera l’ensemble du projet.

Trois pathologies sont visées par SYSCID : les maladies inflammatoires chroniques, le lupus érythémateux disséminé et la polyarthrite rhumatoïde. Les chercheurs voudraient trouver des signatures moléculaires présentes dans les tissus, le sang ou les cellules des patients, et pouvant prédire le développement de la maladie, afin que des thérapies adaptées puissent être adoptées en temps voulu. L’un des centres d’intérêt du projet sera les processus épigénétiques, au cours desquels des modifications chimiques de l’ADN permettent d’autoriser ou d’inhiber l’expression de gènes dans les cellules, contrôlant ainsi la spécialisation cellulaire, certaines fonctions ou le développement de pathologies.

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