Les chercheurs utilisent des extraits de clou de girofle, d’eucalyptus, de citron et de rose pour tester leur capteur d’olfaction électronique à base de graphène et fondé sur l’apprentissage automatique.

Les dispositifs de détection électroniques destinés à détecter les odeurs, à l’instar du nez humain, ont un grand potentiel dans un large éventail d’applications modernes. Des chercheurs partiellement soutenus par les projets CARBO-IMmap et SMELLODI, financés par l’UE, ont mis au point des capteurs d’olfaction électronique et introduit une méthode d’évaluation de leurs performances olfactives vis-à-vis des composés organiques volatils (COV). Leur étude a été publiée dans la revue «Applied Physics Reviews». Les COV sont des produits chimiques utilisés et produits dans la fabrication de peintures, de produits pharmaceutiques et de réfrigérants. L’exposition aux vapeurs de COV peut entraîner des problèmes de santé allant de l’irritation des yeux et des maux de tête à des lésions du foie et des reins. Notre capacité à détecter les COV potentiellement nocifs et à identifier leur source grâce à notre odorat est un outil précieux pour notre survie. Dans les applications modernes, les nez électroniques incarnent cet outil en numérisant le sens de l’odorat. Le dispositif de détection d’olfaction électronique est doté d’un nanocapteur à canal unique, contrairement aux systèmes de nez électroniques conventionnels qui utilisent des réseaux de capteurs, et fonctionne à température ambiante. «Cette conception unique présente un grand potentiel de miniaturisation et de portabilité», écrivent les auteurs dans leur étude…

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