Des chercheurs de l’université autonome de Madrid ont développé des méthodes alternatives pour l’extraction d’huiles riches en acides gras oméga-3 à partir de nouvelles sources végétales, telles que la chia ou les vipérines. Il s’agit de « techniques vertes » qui permettent d’obtenir des rendements élevés d’huile de grande qualité avec d’importants gains de temps et des économies d’énergie.

Les méthodes d’extraction traditionnelles de l’huile impliquent l’utilisation de grands volumes de solutions toxiques et des temps d’extraction à rallonge. Cela justifie le besoin de mettre au point des techniques alternatives d’avantage bénéfiques pour l’environnement.
En utilisant des techniques fondées sur les principes de la “chimie verte”, le groupe de recherche Healthy Lipids coordonné par F. Javier Señoráns, professeur à l’Université Autonome de Madrid (UAM), est récemment parvenu à faire des avancées significatives en matière d’extraction d’huiles riches en oméga-3.

Les méthodes proposées ont été expérimentées à partir de matières premières comme les graines de chia (Salvia hispánica L.), source riche en oméga-3 qui a fait l’objet d’un grand intérêt ces dernières années, et les vipérines (Echium plantagineum L.), source végétale qui se distingue de par sa forte teneur en acide stéaridonique, une acide gras polyinsaturé bénéfique, que l’on retrouve communément dans les huiles marines. Ces matières premières servent de modèles à de nouvelles sources d’huiles végétales, et d’autres extractions à partir de graines oléagineuses nouvelles sont déjà en cours de réalisation.

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