Un projet financé par l’UE a découvert que les micro-organismes de la flore intestinale pourraient avoir des conséquences importantes sur l’apparition de l’obésité. Cette découverte pourrait modifier la façon dont la profession médicale traite la maladie, qui devrait toucher plus de 700 millions d’adultes au monde d’ici 2015. Mais elle pourrait surtout fournir aux médecins un test d’identification simple pour déterminer les personnes à plus fort risque.
Le projet METAHIT (Metagenomics of the Human Intestinal Tract) a constaté que les personnes à faible taux de bactéries intestinales avaient plus de risque de développer des troubles liés à l’obésité, comme le diabète de type 2 et l’athérosclérose. Bien que l’obésité soit en partie due à des facteurs externes, comme la sédentarité et la consommation d’aliments très énergétiques, il est largement reconnu que les facteurs génétiques jouent également un rôle.
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