Les travaux du Dr Noam Schomron, de la Sackler School of Medicine de l’Université de Tel-Aviv apportent l’espoir d’un diagnostic de la schizophrénie précoce et applicable du vivant du malade.
La schizophrénie est une maladie extrêmement débilitante. Pour autant, il est impossible d’en trouver les marqueurs physiologiques du vivant du patient. Ceux-ci ne peuvent être obtenus que post-mortem, sur des biopsies cérébrales. Afin de diagnostiquer cette affection du vivant du patient, les psychiatres doivent s’appuyer sur une batterie de tests psychologiques concernant le malade, mais également son entourage immédiat.
Le Dr Noam Shomron, avec l’aide des Pr Ruth Navon, du doctorant Eyal Mor et en collaboration avec le Pr Akira Sawa (Johns Hopkins Medical Institute, Baltimore, Etats-Unis) a mis en évidence un moyen de détection des biomarqueurs de cette maladie en utilisant des biopsies des neurones du nez. Cette opération, réalisée sous anesthésie locale, pourrait permettre un diagnostic précoce.
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