Une technologie de pointe associée à une production durable promet une avancée significative dans le domaine de la surveillance de la santé cardiovasculaire.
Les maladies cardiovasculaires restent l’une des principales causes de décès dans le monde. Une détection précise et précoce de l’arythmie est essentielle pour prévenir les conséquences graves telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
La pression artérielle est l’un des indicateurs clés de la santé cardiovasculaire. La surveillance continue et non invasive des ondes de pouls artérielles peut fournir des informations importantes sur la santé vasculaire d’une personne. Les méthodes traditionnelles de mesure de la pression artérielle peuvent toutefois s’avérer encombrantes, inconfortables et inadaptées à une surveillance continue.
Un capteur de poignet ultra-mince
Mené avec le soutien du programme Actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA), le projet UNOPIEZO a mis au point un capteur ultra-mince innovant qui promet de révolutionner la surveillance cardiovasculaire continue.
«L’idée de rendre le capteur ultrafin lui permet de se plier au maximum pendant la pulsation artérielle, ce qui lui confère une sensibilité maximale», explique Mika-Matti Laurila, titulaire d’une bourse de recherche MSCA.
Le capteur détecte les ondes du pouls artériel grâce à l’effet piézoélectrique qui convertit la déformation mécanique causée par les pulsations de l’artère sous la peau en un signal électrique. Lorsqu’il est fixé à la peau, le capteur se déforme à chaque pulsation artérielle, générant un signal électrique qui correspond à la pulsation de la pression artérielle passant par l’artère.
Grâce à sa flexibilité, le capteur peut se plier plus efficacement à chaque pulsation, maximisant ainsi la déformation mécanique et produisant un signal électrique plus clair et plus précis. Cette capacité permet non seulement d’obtenir des mesures précises de l’onde de pouls, mais aussi de réduire la quantité de matériau nécessaire à la production, ce qui rend le capteur à la fois rentable et durable sur le plan environnemental.
Le capteur est fixé à la peau grâce à une unité de transmission de données (DTU pour «data transmission unit») à base d’élastomère souple, qui favorise la transmission de données sans fil. Les deux unités sont fixées au poignet, le capteur étant placé directement sur l’artère. Le matériau élastomère souple choisi pour la DTU permet non seulement au capteur de se plier lors des pulsations artérielles, mais garantit également un port confortable du dispositif…
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