Les chercheurs ont reproduit les propriétés électriques des neurones biologiques dans des puces à semi-conducteurs. Leur technologie pourrait aider à réparer les dommages causés par des affections telles que l’insuffisance cardiaque et la maladie d’Alzheimer.
Avec sa promesse d’apporter de nouvelles connaissances pour le diagnostic et le traitement d’affections aussi variées que le cancer ou les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives, la médecine bioélectronique est en ce moment au centre de l’attention.

Regroupant divers domaines tels que la biochimie, la médecine moléculaire, les neurosciences, l’immunologie, le génie électrique et mécanique, l’informatique et les mathématiques, la médecine bioélectronique étudie la signalisation électrique dans le système nerveux.

Les chercheurs de ce domaine utilisent déjà ces informations pour créer des dispositifs biomédicaux qui explorent des réseaux neuronaux complexes. Cependant, le développement de neurones artificiels a été laborieux en raison des défis posés par la biologie complexe et les réponses neuronales difficiles à prévoir. Une équipe de scientifiques soutenue par le projet CResPace, financé par l’UE, a relevé ce défi.

L’équipe a développé des neurones artificiels sur des puces de silicium qui imitent avec précision de vraies cellules nerveuses vivantes répondant à toute une série de stimulations. Leurs résultats ont été publiés dans la revue «Nature Communications». «Notre approche combine plusieurs découvertes qui ouvrent de nouveaux horizons à l’ingénierie neuromorphique, de la programmation d’ordinateurs analogiques aux bio-implants souples.»

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