L’un des problèmes actuels des traitements contre le cancer est le
manque de fiabilité des méthodes de différenciation entre cellules
saines et cellules malades, de telle sorte que toutes se trouvent
affectées par un traitement. Le groupe de recherche des Nouveaux
Matériaux et Spectroscopie Supramoléculaire de la Faculté de
Sciences et Technologies de l’Université du Pays Basque (EHU) tente
de résoudre ce problème à l’aide de l’utilisation de nano-hidrogels
intelligents (petites particules capables de détecter les cellules
malades et de libérer le médicament seulement là où il est
nécessaire). Les hydrogels [1] sont des polymères [2] qui se
gonflent par l’absorption mais qui ne peuvent se dissoudre dans
aucun liquide. Ce type de polymères a des applications très
diverses. Ils s’utilisent par exemple pour faire des muscles
artificiels ou pour capturer des métaux lourds dans les eaux
résiduelles…
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