En recourant à des simulations informatiques, des chercheurs ont mis au point des valves cardiaques qui se régénèrent et se développent en même temps que le corps.
Selon la Société européenne de cardiologie, les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité en Europe. Chaque année, 3,9 millions de personnes y décèdent en effet des suites d’une maladie du cœur, ce qui représente 45 % de tous les décès enregistrés sur le continent.

L’intervention chirurgicale consistant à remplacer l’une des quatre valves cardiaques, souvent endommagée ou défectueuse, reste le traitement le plus courant. Mais près du tiers des patients rencontrent des problèmes dans les dix années qui suivent la pose de l’implant et nécessitent souvent une nouvelle intervention de chirurgie réparatrice, potentiellement risquée.

En 2009, un consortium international de scientifiques a lancé un projet partiellement financé par l’UE, nommé LIFEVALVE, dont l’objectif est de développer une stratégie plus efficace pour traiter les patients atteints de valvulopathie cardiaque. Aujourd’hui, après des années de recherche, ils ont réalisé des progrès considérables dans l’utilisation des valves cardiaques régénératives qui contribueront, à l’avenir, à traiter les patients souffrant de maladies cardiaques. En utilisant des simulations informatiques, ils ont conçu et implanté avec succès pour la première fois des valves cardiaques régénératives chez un mouton. Leurs résultats sont exposés dans un communiqué publié dans la revue «Science Translational Medicine».

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