Le projet i-NANOSWARMS, financé par l’UE, développe des nanosystèmes intelligents et autonomes capables de coopérer, de communiquer et d’interagir entre eux, ce qui promet de nouvelles applications biomédicales.

Les nanorobots peuvent-ils se déplacer collectivement comme des nuées d’oiseaux ou des bancs de poissons? Reproduire la complexité des mouvements et des comportements coopératifs que l’on trouve dans les systèmes naturels n’est pas une mince affaire, mais le projet i-NANOSWARMS a relevé le défi. Il vise à développer des essaims de nanorobots intelligents alimentés par des enzymes, capables de se propulser en utilisant des carburants biocompatibles et biodisponibles, mais aussi de coopérer, de communiquer et d’interagir entre eux et avec leur environnement.

Depuis son lancement en 2020, les chercheurs d’i-NANOSWARMS travaillent sur la manière de concevoir de tels systèmes complexes en essaim. Ils ont étudié comment les faire bouger en 3D et comment utiliser les réactions de communication pour les guider vers des endroits spécifiques, comme c’est le cas dans la nature avec le processus appelé «chimiotaxie». «Une fois cette étape franchie, des applications pratiques en biomédecine peuvent être envisagées», déclare Samuel Sánchez, chef de projet et professeur de recherche à l’ICREA, hébergé par l’Institut de bio-ingénierie de Catalogne (IBEC), qui coordonne le projet i-NANOSWARMS…

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