Une recherche en partie soutenue par le projet EMOTIONAL MEMORY financé par l’UE a montré que les expériences émotionnelles peuvent induire des états cérébraux psychologiques et internes qui persistent beaucoup plus longtemps après la fin de l’expérience émotionnelle.
La recherche publiée dans la revue «Nature Neuroscience» montre que la «gueule de bois» émotionnelle influence la façon dont nous abordons et nous nous souvenons des expériences futures. Nous savons depuis longtemps que les expériences émotionnelles (comme mariages, enterrements, premiers baisers, évènements historiques, ou le décès d’un être cher) sont mieux retenus que les évènements non-émotionnels, non seulement quelques minutes après l’évènement mais des années plus tard.

Par exemple, plus de 15 années après l’évènement, nombreux sont ceux qui peuvent se remémorer où ils étaient et ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont reçu la terrible nouvelle de l’évènement du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Cependant, cette étude a également démontré que les expériences non-émotionnelles qui ont suivi ces expériences émotionnelles étaient également mieux retenues lors d’un test de mémoire ultérieur.

La suite sur Cordis