Les cellules de l’épithélium vésical, ou cellules urothéliales, peuvent libérer des neuromédiateurs et des médiateurs tels que l’adénosine triphosphate (ATP) en réponse à des stimulations chimiques ou mécaniques.

Ainsi, la distension des cellules urothéliales pendant le remplissage de la vessie stimule les cellules et induit une libération d’ATP qui signalera le besoin d’uriner.
Des biologistes de l’Université de Sydney ont montré que l’acidité de l’urine est un stimulant majeur des cellules urothéliales. L’étude a consisté à comparer la libération d’ATP par la muqueuse de la vessie du rat (épithélium et lamina propria) en réponse à différents stimuli : acidité (pH 6,6-5), capsaïcine, stimulus électrique et distension (150%). La réponse engendrée par l’acide est de loin la plus importante et augmente avec une diminution du pH. La réponse à l’acide semble impliquer deux types de récepteurs, les récepteurs vanilloïdes TRPV1 et les récepteurs ASICS (Acid-Sensing Ion Channel).
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