Les mécanismes de fuite ou de lutte déclenchés par les réponses au stress diminuent-ils avec l’âge ? Si oui, le vieillissement biologique et le vieillissement chronologique ont-ils le même impact? Une nouvelle étude répond à ces questions.

Pour optimiser notre survie face à une menace immédiate, nous réagissons au stress en définissant des priorités dans nos processus comportementaux et physiologiques. Cette modification au niveau des priorités est due à la libération d’hormones qui suppriment provisoirement les comportements non essentiels à la survie immédiate. Ceci concerne notamment la recherche de nourriture et d’un partenaire et d’autres activités ne conduisant pas directement à éviter, combattre ou échapper aux menaces.

Les chercheurs qui étudient la biologique évolutionnaire et la médecine accordent un grand intérêt à ce qui qui provoque, d’un individu adulte à l’autre, ces variations de l’intensité de la réponse au stress. L’âge est un facteur évident: dans un nombre important d’espèces, la réactivité face au stress diminue avec l’âge, mais des écarts inexpliqués persistent.

Une explication possible de cette variation pourrait être le fait que c’est l’espérance de vie future plutôt que l’âge chronologique qui détermine les priorités comportementales. Un corps âgé sur le plan biologique pourrait en fait avoir une espérance de vie plus courte qu’un corps plus vieux chronologiquement.

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