Une nouvelle étude montre que l’utilisation de stimulations musicales pour l’apprentissage de tâches physiques contribue grandement au développement d’une partie importante du cerveau.
Le son est souvent utilisé pour soutenir l’apprentissage et la rééducation du mouvement, et bouger au rythme de la musique est une chose appréciée par de nombreuses personnes. Mais la base neuronale de ce lien reste floue.

Un document récemment publié souligne la recherche effectuée par un projet soutenu par l’UE afin d’analyser les connexions possibles. Leurs travaux montrent que pratiquer un geste de base augmente la connectivité structurelle sur les voies de la substance blanche, entre les régions du cerveau qui contrôlent le mouvement et traitent le son.

Les preuves actuelles montrent que le faisceau corticospinal, le faisceau pyramidal, le corps calleux et la capsule interne sont tous influencés par des niveaux élevés de formation musicale. D’autres preuves suggèrent que la formation musicale peut affecter spécifiquement le circuit auditif-moteur. L’objectif de l’étude était d’utiliser un tenseur de diffusion IRM (DT-MRI, en anglais) et une tractographie de voisinage probabiliste afin de déterminer si une courte période d’apprentissage moteur effectué pour le côté gauche et stimulé par la musique causerait des valeurs d’anisotropie fractionnelle (FA) plus élevées dans la zone du cerveau étudiée.

La FA est souvent utilisée pour déduire les informations concernant la structure de la matière blanche et la connectivité tandis que DT-MRI et la tractographie utilisent des mesures de la direction et du degré de diffusion des molécules d’eau dans les faisceaux segmentés. La diffusivité moyenne (MD), axiale (AD) et radiale (RD) mesurent l’ampleur totale de la diffusion d’eau, offrant ainsi des informations sur les structures biologiques sous-jacentes.

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