La nouvelle évaluation de la Fondation allemande de greffe
d’organes a montré une baisse du don d’organe en Allemagne ces
dernières années. Environ un millier de patients sur les 12.000 en
attente de greffe meurent chaque année. Afin de compenser ce
manque, les scientifiques envisagent, depuis quelques années,
d’utiliser des tissus voire des organes d’animaux, notamment de
porc, bon candidat pour la transplantation. Il est néanmoins
nécessaire de bloquer préalablement les complexes mécanismes de
rejet, inéluctable entre les deux espèces. L’équipe internationale,
composée du Prof. Elisabeth Weiss et du Prof. Eckhard Wolf du
Centre génétique de l’Université Ludwig Maximilian de Munich (LMU),
vient de réussir à modifier génétiquement des porcs afin que leurs
tissus ne soient plus attaqués par les cellules tueuses du système
immunitaire…
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