Une étude qui utilise la stimulation cérébrale électrique démontre que lorsqu’il s’agit de créativité, trop de connaissances peuvent être nuisibles.
La plus claire partie de nos fonctionnements quotidiens repose sur les expériences que nous avons stockées et classées, et qui nous enseignent comment identifier les modèles. Au fil du temps, nous apprenons à nous approprier des règles grâce auxquelles nous répondons aux scénarios donnés. Ce mécanisme cognitif fonctionne habituellement de façon si fiable et efficace, qu’il est perçu comme quasi automatique. Néanmoins, le système se fonde sur un ensemble de suppositions et sa faiblesse est exposée lorsque nous devons réagir à une situation inhabituelle, qui requiert une approche plus créative pour résoudre le problème.
Comme le soulignent les auteurs d’une étude récemment publiée dans la revue «Scientific Reports», le problème avec les règles apprises est qu’elles, «limitent notre espace de raisonnement à un nombre de possibilités gérables conduisant par la suite à une impasse mentale: nous sommes coincés, dépourvus d’idées et incapables de penser à une nouvelle solution.» Se fondant sur les travaux du projet CREAM financé par l’UE, l’étude a utilisé des techniques de stimulation cérébrale électriques incitant les participants à être plus prêts à «sortir des sentiers battus».
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