Certains antidépresseurs, telle la fluoxétine, mieux connue sous le nom commercial de Prozac, peuvent faciliter la plasticité de neurones du cortex visuel. C’est l’étonnante découverte faite par une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal.
Les neurones du cortex visuel primaire sont spécialisés en fonction des différentes propriétés des stimuli visuels telles que la couleur, le contraste, le mouvement ou encore l’orientation horizontale, verticale ou diagonale des formes. Leur réaction est maximale lorsqu’une figure comporte la caractéristique pour laquelle ils sont spécialisés. Cette sélectivité de fonctions est acquise par expérience, après la naissance, et l’on croyait qu’elle ne changeait pas au cours de la vie. Mais il est connu aujourd’hui que le cerveau adulte conserve une part de plasticité et qu’il peut ainsi compenser une lésion en réaffectant une partie d’un cortex à une nouvelle fonction.
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