Une course de vitesse est engagée pour expliquer l’augmentation de la prévalence des allergies et de l’asthme à travers le monde et parvenir à l’endiguer. Une étude récente a trouvé une piste dans une cause improbable… les vers intestinaux.

Il est bien connu que les enfants élevés à la ferme développent une réponse immunitaire aux allergies, dans la mesure où leur système immunitaire est renforcé par une exposition régulière aux micro-organismes. Inversement, les infections pathogènes qui surviennent à un stade précoce, notamment celles causées par le virus respiratoire syncytial (VRS), peuvent également entraîner le remodelage du système immunitaire pulmonaire, ce qui peut engendrer un risque accru d’allergies.

Les recherches, auxquelles a participé le projet ALEC financé par l’UE, ont révélé récemment que les jeunes enfants ayant été infectés par une espèce particulière d’helminthes (vers intestinaux) transmis par les animaux, présentaient un risque quatre fois plus élevé de développer de l’asthme ou des allergies. Citée par l’Université de Bergen, la professeure Cecilie Svanes, l’une des chercheuses principales du projet, déclare: «Habituellement, nous estimons qu’un risque 50 % plus élevé constitue un risque élevé; nous constatons, en l’occurrence, un risque 400 % plus élevé.»

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