Une recherche soutenue en partie par le projet EXPEER financé par l’UE a déterminé que les plantes s’adaptent de plus en plus à l’augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, ce qui pourrait avoir des implications importantes pour la sécurité alimentaire mondiale et la protection de la nature.
Une étude réalisée par l’université de Southampton, au Royaume-Uni, publiée récemment dans la revue «Global Change Biology», révèle que l’exposition à des émissions élevées de CO2 est associée à une altération de l’expression des gènes, ce qui indique que les modifications de la régulation des gènes pourrait constituer un mécanisme important de l’adaptation à un niveau de CO2 croissant.

Les avantages à court terme de l’augmentation du CO2

Face à l’augmentation du CO2 présent dans l’atmosphère (les émissions ont augmenté plus rapidement dans les années 2000 que dans les années 90 et la concentration de CO2 a atteint pour la première fois 400 ppm en 2013), l’impact à court terme sur des plantes peut être décrit comme relativement positif, puisqu’il entraîne une augmentation de la photosynthèse et une croissance supérieure des plantes, y compris dans l’agriculture et la production alimentaire. La Terre est, par conséquent, devenue plus verte au cours des dernières décennies, du fait que l’augmentation du taux de CO2 a stimulé la croissance des végétaux.

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