Au cours d’une conférence donnée à l’Institut Californien pour les Nanosystèmes (California NanoSystems Institute – CNSI) à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), le professeur Paul Rothemund de l’Institut de Technologie de Californie (California Institute of Technology – Caltech) a présenté l’avancée de ses travaux en matière d’origami d’ADN.
Cette technique de pliage d’un brin d’ADN en une forme bidimensionnelle donnée a été mise au point en 2006 [1] par le Pr. Rothemund (voir BE Etats-Unis 28, « Pliage et auto-assemblage de l’ADN pour créer des nanostructures » [2]). La technique se base sur l’utilisation d’un long brin d’ADN dont la séquence est connue et d’une multiplicité de brins courts et généralement synthétiques, appelés « agrafes », choisis afin que leur séquence soit complémentaire de celles de plusieurs zones non adjacentes situées sur le long brin. En s’hybridant spécifiquement au niveau de ces zones, les agrafes pincent le long brin, le plient et le maintiennent en place. La généralisation de ce principe et le choix des « agrafes », assisté par des simulations informatiques, permettent d’obtenir des motifs complexes tels qu’une carte des Etats-Unis, de Chine ou des « smileys » et ce à une échelle de la centaine de nanomètres.
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