Entre gribouiller en pattes de mouche sur un post-it et dessiner de belles et grandes cursives sur un tableau noir, la différence semble être de taille. Et ce n’est pas qu’une impression : ces deux types d’écriture nécessitent l’utilisation de muscles différents. Pourtant, dans les deux cas, les lettres tracées présentent des caractéristiques communes, appelées invariants et propres a chaque individu.

Même la cinématique du mouvement, pour une personne donnée, demeure la même. Il est donc relativement aisé de déterminer si deux écritures proviennent de la même personne. Comment expliquer une telle similarité pour des mouvements apparemment si différents ?
Une hypothèse serait qu’une ou plusieurs régions cérébrales seraient activées de manière similaire lors de la génération du mouvement et cela, indépendamment de son amplitude. Cette hypothèse est-elle vérifiée ? Si oui, quelles sont les aires cérébrales impliquées ? C’est à ces questions que répondent les travaux de l’équipe du Professeur Tamar Flash de l’Institut des sciences Weizmann, réalisés en collaboration avec le Docteur Ilan Dinstein de l’Université Ben Gourion du Néguev et publiés récemment dans la revue scientifique Neuron.
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