Elles sont présentes au-dessus de nous dans les particules de glace et les gouttelettes des nuages, en dessous de nous dans les roches et les champs de pétrole, et même à l’intérieur de nous, contribuant à l’administration de médicaments. Mais, malgré leur omniprésence, nous savions jusqu’à présent peu de choses sur la surface de ces minuscules gouttelettes d’eau.

Partout autour de nous, les environnements hydrophobes (qui repoussent l’eau) contiennent des gouttelettes d’eau de taille microscopique et nanoscopique. Parallèlement, les processus biologiques dépendent des interactions de gouttelettes d’eau avec d’autres interfaces. Il faut en effet rappeler que 60 % du corps humain est lui-même constitué d’eau. Le projet WII (Water, Ions, Interfaces), financé par l’UE, a permis de mieux connaître les effets quantiques dans l’eau et sur un ensemble d’interfaces avec lesquelles les gouttelettes d’eau interagissent.
WII a été mis en place pour développer nos connaissances sur la façon dont les propriétés structurelles, dynamiques et biologiques de l’eau contribuent au fonctionnement des systèmes vivants, ainsi que dans l’espoir de susciter des innovations technologiques capables d’exploiter les modèles trouvés dans la nature. Dans Nature Communications, les membres de l’équipe WII ont récemment rapporté avoir découvert que les molécules présentes à la surface des gouttelettes d’eau sont étonnamment mieux organisées qu’on ne le pensait auparavant.

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