Une approche innovante basée sur la lumière et utilisant des protéines d’origine végétale ouvre de nouvelles possibilités de traitement pour des millions de personnes atteintes de troubles cérébraux.

Les maladies cérébrales telles que la maladie d’Alzheimer (MA) et la maladie de Huntington (MH) ont un impact sur les réseaux neuronaux du cerveau, provoquant des dysfonctionnements cognitifs et moteurs, respectivement. La couche externe du cerveau impliquée dans les fonctions cognitives supérieures, appelée cortex cérébral, joue un rôle émergent dans la pathogenèse des maladies.

Manipuler l’activité cérébrale en recourant à l’optogénétique

Les circuits interconnectés au sein du cortex cérébral et ceux qui relient d’autres parties du cerveau sont apparus comme des cibles thérapeutiques potentielles pour les troubles cérébraux. La modulation de l’activité à long terme des neurones dans ces boucles était l’objectif principal du projet NEUROPA, financé par l’UE.

Comme l’explique Edik Rafailov, coordinateur du projet: «De nombreux traitements existants pour les troubles cérébraux sont invasifs; nous voulions développer une approche qui puisse moduler l’expression des gènes impliqués dans la plasticité synaptique, afin de soulager le dysfonctionnement de manière non invasive.»

Le consortium a recouru à l’optogénétique, une technique révolutionnaire en neurosciences qui implique l’utilisation de la lumière pour contrôler et manipuler l’activité de neurones spécifiques dans les tissus vivants. Cette technique est traditionnellement utilisée pour étudier le rôle de circuits neuronaux spécifiques dans la santé et la maladie…

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