Une recherche, financée par l’UE, a établi que nous sommes plus sensibles aux infections à certains moments de la journée, car notre horloge corporelle naturelle affecte la capacité des virus à se répliquer et se propager entre les cellules.
Les résultats, issus du projet METACLOCK basé à l’Université de Cambridge, ont été publiés le 15 août dans la revue «Proceedings of the National Academy of Sciences». Élément important, ils pourraient expliquer pourquoi les travailleurs de quarts, dont l’horloge corporelle est régulièrement perturbée, sont plus sujets à des problèmes de santé, qu’il s’agisse d’infections ou de maladies chroniques.
Suite à une infection virale, le virus détourne la machinerie corporelle et les ressources cellulaires pour se reproduire et se répandre dans tout l’organisme. Cependant, les ressources disponibles pour faciliter la capacité de réplication du virus varient au cours de la journée. Ces fluctuations sont en partie la conséquence de nos rythmes circadiens, c’est-à-dire de notre horloge corporelle. Les rythmes circadiens contrôlent de nombreux aspects de notre physiologie et de nos fonctions corporelles, comme le sommeil, la température corporelle, le système immunitaire ou la libération des hormones. Ces cycles sont contrôlés par un certain nombre de gènes spécifiques, dont Bmal1 et Clock.
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