Une nouvelle étude se fondant sur les travaux du projet ERA à financement européen et soutenue par deux autres projets, découvre des preuves supplémentaires du fait qu’un régime alimentaire strict prolonge l’espérance de vie, tout en retardant et en évitant les problèmes de santé liés à l’âge.
Le séquençage du génome humain a considérablement amélioré la santé humaine. Or, si nous comprenons mieux les processus physiques, par exemple le déclenchement de la maladie ou l’impact du vieillissement, nous devons en apprendre davantage sur la façon dont les gènes sont vraiment organisés et exprimés, ainsi que séquencés.

Les problèmes de ce mécanisme de contrôle, notre «épigénome», ont été liés à des maladies courantes comme le diabète et le cancer. Notre épigénome a également été lié à une dégradation de l’état de santé due au vieillissement. La population vieillissante augmentant constamment dans le monde, ce défi est de plus en plus important.
Or tout porte à croire que les changements épigénomiques peuvent être inversés. S’intéresser à la façon de procéder à cette inversion nécessite de produire des cartes de référence pour tous les types de cellules humaines concernées, une modélisation précise, le tout combiné à des efforts consistant à suivre l’influence des facteurs environnementaux sur les profils épigénétiques, aux niveaux individuel et de la population.

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