La réponse d’un patient à un traitement peut être très difficile à prévoir, tout spécialement en cas de médecine personnalisée. Pour surmonter cette difficulté, le projet CHEMOS a fait progresser une nouvelle méthode de criblage de la réponse individuelle de milliers de cellules à un médicament, à partir d’une petite prise de sang.
La pharmacoscopie est une nouvelle méthode qui associe la microscopie automatisée avec l’analyse d’image au niveau de la cellule, pour générer des données équivalant à 20 millions de cellules. Le projet I-FIVE, actif de 2010 à 2015, l’a utilisée pour cribler de nouveaux médicaments antiviraux ou modulant l’immunité.

L’équipe du projet a aussi démontré que cette technique pouvait aider les hémato-oncologistes à prendre des décisions thérapeutiques dans un contexte clinique réel, en utilisant le lymphome et la myélofibrose primaire comme maladies test.
Dans le cadre du projet CHEMOS (Chemical Haematology: breaking resistance of haematological malignancies through personalised drug trials), le professeur docteur Giulio Superti-Furga et son équipe voulaient rapprocher cette méthode de la commercialisation, en cherchant à obtenir des données cliniques via des essais rétrospectifs, et en utilisant les résultats pour intéresser des investisseurs potentiels.

Découvrir l’interview sur Cordis