L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un outil spectroscopique très utilisé en clinique, mais ses capacités potentielles restent largement sous-exploitées. En cause : le manque de sensibilité de cette technique, qui ne peut s’appliquer qu’aux molécules les plus concentrées de notre corps, à savoir l’eau dans la plupart des cas. Depuis quelques années, pour pallier ce problème, la polarisation dynamique nucléaire est utilisée conjointement avec l’IRM dans le cadre de la recherche.
Des chercheurs de l’Institut Weizmann sont allés encore plus loin, en associant ces deux techniques à une stratégie d’acquisition des données permettant de suivre le métabolisme en temps réel. Celle-ci a été appliquée à l’étude du muscle pour savoir quelles fibres sont précisément utilisées lors d’un effort physique. Mais elle pourrait s’avérer tout aussi intéressante pour l’étude de beaucoup de maladies.
La suite sur Adit