Des recherches sur la manière dont les cellules initient et régulent l’autophagie inaugurent de nouvelles méthodes de prévention de diverses maladies.
S’ils ne sont pas régulièrement collectés, les déchets municipaux s’accumulent et finissent par encombrer les rues et perturber le bon fonctionnement de la ville.
Il en va de même dans nos cellules. «Une cellule ne peut plus fonctionner si ses déchets ne sont pas éliminés», explique Claudine Kraft(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), chercheuse à l’université de Fribourg(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre). «À terme, les dommages peuvent être tels que les cellules finissent par mourir.»
Si l’organisme ne dispose pas de camion poubelle, il peut en revanche compter sur l’autophagie.
«L’autophagie est le système d’élimination des déchets de la cellule», ajoute la chercheuse. «Les cellules enferment les déchets dans des membranes, les décomposant en éléments de base qui peuvent ensuite être réutilisés.»
Néanmoins, comme toute machine, il arrive que l’autophagie dysfonctionne. Lorsque cela se produit, des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou le cancer peuvent se développer.
Malgré le rôle crucial de l’autophagie, les scientifiques en savent étonnamment peu à son sujet.
Le projet AutoClean, financé par l’UE, entend changer cela.
«Notre objectif est de découvrir comment les cellules initient et régulent l’autophagie», explique Claudine Kraft, qui est la chercheuse principale du projet.
Le projet a été soutenu par le Conseil européen de la recherche(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)…
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