Des scientifiques en Europe ont découvert que la culture prolongée de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) pouvait déclencher des modifications résultant en des anomalies chromosomiques. Publiés dans la revue Nature Biotechnology, ces résultats le fruit du projet ESTOOLS («Platforms for biomedical discovery with human ES cells»), soutenu à hauteur de 12 millions d’euros au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC). ESTOOLS a pour objectif de développer les compétences, outils et techniques nécessaires aux applications médicales, pharmaceutiques et bio-industrielles en recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) et les cellules souches pluripotentes induites (iPS – induced pluripotent stem).

Les scientifiques cherchant à déterminer les moyens d’éviter les modifications dangereuses dans les CSEh bénéficieront grandement des résultats de cette étude, car ils leur permettront de développer des applications plus fiables pour les traitements régénératifs par cellules souches.
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