Une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy
of Sciences (PNAS) a clarifié les mécanismes utilisés par les
granzymes pour pénétrer et détruire les cellules infectées. Ces
découvertes ouvrent la voie à de nouvelles recherches sur le
traitement de cancer et d’infections virales chroniques à l’aide de
granzymes. Les lymphocytes T et les cellules tueuses naturelles (NK
pour natural killer) sont dotés de la capacité d’identifier les
cellules tumorales ou virales. Ces cellules produisent des
granzymes, des enzymes spéciales du système immunitaire, capables
de pousser les cellules infectées au suicide. Lorsqu’une cellule
infectée est détectée, les granzymes sont en quelque sorte
transportés à travers la paroi cellulaire. Une fois à l’intérieur,
ils provoquent une apoptose, autrement dit, l’autodestruction de la
cellule infectée. Les scientifiques ont longtemps cherché à
déterminer le mécanisme permettant aux granzymes d’accéder aux
cellules infectées, et proposent deux explications
possibles…
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