La pré-éclampsie, une complication soudaine de la grossesse qui peut interférer avec le flux sanguin vers le placenta et éventuellement vers le fœtus, peut entraîner un faible poids à la naissance, la prématurité et même la mort de l’enfant. C’est aussi l’une des principales causes de mortalité maternelle aux États-Unis et dans les pays en voie de développement. Son incidence tend à augmenter dans les pays développés. Une nouvelle étude de l’Université de Tel Aviv (TAU) pourrait permettre d’effectuer des diagnostics précoces de la pré-éclampsie.
Une nouvelle étude, publiée dans la revue Scientific Reports, identifie de nouveaux biomarqueurs moléculaires de la pré-éclampsie, ce qui pourrait déboucher sur la mise en place d’un test sanguin de diagnostic précoce de cette maladie.
L’étude a été dirigée par le Dr. Noam Shomron et le Prof. Moshe Hod et menée par Liron Yoffe et d’autres membres du laboratoire, tous affiliés à la Sackler School of Medicine de TAU et en collaboration avec le Prof. Kypros Nicolaides du King’s College de Londres.
La méthode classique pour évaluer le risque de pré-éclampsie chez la femme passe par une analyse des grossesses antérieures, par la prise de la pression artérielle et par la recherche de symptômes (présence de protéines dans les urines, migraine, vertiges, troubles de la vue et taille du fœtus).
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