Des scientifiques de l’Académie Slovaque des Sciences (SAS)et de l’Université de médecine de Vienne ont découvert une nouvelle fonction de la lactoferrine, protéine présente dans le lait maternel. D’après leurs travaux de recherche, cette protéine pourrait être utile pour le développement de nouvelles thérapies contre le cancer, et pour le traitement de la maladie de Lyme.
Glycoprotéine liant le fer, la lactoferrine est présente dans le lait maternel humain, dans les sécrétions exocrines comme les larmes, la salive ou l’urine, et dans les granules secondaires des neutrophiles dans les réactions inflammatoires.
Les chercheurs de l’Institut de Neuro-immunologie (SAS), de l’Institut de Biologie Moléculaire (SAS), et de l’Université de médecine de Vienne, se sont intéressés à l’interaction entre la lactoferrine et le plasminogène, enzyme protéolytique fondamentale dans notre corps, et forme inactive de la protéase appelée plasmine, qui intervient dans le processus de coagulation sanguine. Le plasminogène participe aussi à de nombreux autres processus physiologiques tels que le développement des tissus et des organes, des réponses immunitaires, de la cicatrisation des plaies ou du maintien de l’homéostasie.
Comme l’illustre le schéma ci-dessous, l’activation du plasminogène en plasmine peut parfois être dérégulée, comme dans le cas où des cellules tumorales malignes ou des bactéries s’y lient pour pouvoir pénétrer dans les tissus cellulaires de l’hôte.
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