Une collaboration entre l’University of California, Santa Barbara (UCSB) et l’University College of London (UCL) a montré récemment qu’il était possible de préserver la vision chez des rats atteints de cécité provoquée par une dégénérescence maculaire d’origine génétique.
La stratégie thérapeutique mise en place par les équipes de recherche fait appel aux cellules souches pluripotentes induites (iPS) [1]. Le phénomène de dégénérescence maculaire observé touche les cellules RPE (Retinal Pigmented Epithelial), cellules constituant l’épithélium pigmentaire, situé sous la rétine. Ces cellules « nourrissent » les photorécepteurs (cônes et bâtonnets), qui sont à la base du mécanisme de la vision. La mutation génétique présente dans la lignée de rats étudiée provoque la dégénérescence de ces cellules et, par conséquent, celle des photorécepteurs.
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