Une nouvelle technique destinée à acheminer des médicaments au-delà de la solide barrière hémato-encéphalique ouvre de nouvelles voies au traitement des maladies qui affectent le système nerveux central.Le cerveau dispose d’un arsenal complet d’armes pour se protéger des lésions. Le liquide céphalo-rachidien, une membrane protectrice et – le plus évident – le crâne le protègent contre les blessures physiques. Toutefois, pour se protéger contre des agents pathogènes responsables de maladies et des toxines du sang, le cerveau s’appuie sur un système spécialisé de cellules appelé la barrière hémato-encéphalique.

Cette barrière agit comme une frontière entre les vaisseaux sanguins et le tissu cérébral, non seulement en protégeant le cerveau contre des substances toxiques présentes dans le système sanguin, mais aussi en lui apportant des nutriments. Malheureusement, son efficacité à empêcher des substances indésirables de pénétrer dans le cerveau complique l’administration de médicaments au cerveau ainsi que le traitement de maladies du système nerveux central.

Des chercheurs soutenus en partie par le projet V-EPC, financé par l’UE, ont découvert une nouvelle manière d’ouvrir temporairement la barrière hémato-encéphalique afin d’administrer des médicaments au cerveau. Leur technique recourt à la lumière et à des nanoparticules pour écarter les jonctions serrées formées par les cellules étroitement enclavées dans les capillaires de la barrière hémato-encéphalique, permettant au médicament de la franchir et d’atteindre sa cible…

La suite sur Cordis