Une équipe de chercheurs dirigée par le Pr Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel pour avoir découvert les cellules souches induites à la pluripotence (cellules iPS), a identifié des gènes qui peuvent aider à déterminer si les cellules iPS humaines sont défectueuses et si leur capacité à se différencier est amoindrie. L’étude a principalement été effectuée par le centre pour la recherche et les applications des cellules iPS (CiRA) de l’Université de Kyoto et elle a été publiée en ligne le 20 novembre 2013 dans la revue américaine PNAS.

Ces dernières années les résultats n’ont pas permis de résoudre la controverse qui s’interroge sur les distinctions de signatures moléculaires et de propriétés de différentiation entre les cellules iPS humaines et les cellules ES (souches embryonnaires) humaines. Bien que les cellules iPS présentent en théorie les mêmes propriétés que les cellules ES, leur méthode d’obtention rend incertain leur comportement à long terme au sein de l’organisme. Il était donc important d’identifier les variations possibles entre les deux types cellulaires et de déterminer lesquelles présentent un risque médical tel que des propriétés cancérogènes.
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