L’amélioration de la résolution de l’imagerie pour certaines procédures de diagnostic médical pourrait en augmenter la précision et réduire l’exposition des patients aux rayonnements.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique très répandue qui fournit des images des organes internes et des systèmes biologiques du corps. Les images sont générées à l’aide de puissants champs magnétiques et d’ondes radio.

Le corps humain peut toutefois être un environnement complexe et «bruyant» à scanner. Des interférences peuvent survenir dans le champ magnétique et les patients peuvent mal réagir à l’agent de contraste, s’il est utilisé.

Qui plus est, la plupart des appareils d’IRM placent le patient dans un étroit tunnel. Cela peut entraîner une réaction d’anxiété chez certains d’entre eux. Accélérer la procédure améliorerait par conséquent l’expérience du patient.

De nouvelles procédures de sondage et d’imagerie IRM

Le principal objectif du projet PATHOS, financé par l’UE, était d’améliorer de manière considérable les performances de l’IRM et de la résonance magnétique à détection optique (ODMR).

«Nous avons commencé par proposer de nouveaux plans de détection théoriques, en utilisant des sondes classiques et quantiques pour les champs électriques et magnétiques externes», explique le coordinateur du projet PATHOS, le professeur Filippo Caruso de l’université de Florence en Italie.

«Notre objectif était de réduire drastiquement la complexité de ces procédures de sondage et d’imagerie. Le but ultime était d’enrichir le contenu des informations fournies par les scanners et de réduire le temps d’exposition.»

L’étape suivante a consisté à développer de nouvelles techniques de balayage permettant d’atteindre les objectifs du projet, notamment en supprimant l’arrière-plan thermique «bruyant» du balayage…

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