Dans notre numéro spécial sur le cancer du sang dans l’édition n°65 du magazine Research*eu, nous nous étions entretenus avec le directeur général de la PME italienne Cellply, le Dr Massimo Bocchi. Il nous avait alors fourni un aperçu approfondi du nouveau système de diagnostic ex vivo de l’entreprise qui devait être le tout premier système de diagnostic entièrement automatisé capable d’évaluer la réaction de prélèvements récents de tumeurs à des médicaments anticancéreux en milieu clinique. Plus d’un an après, nous le retrouvons pour faire le point sur le chemin parcouru depuis notre dernière entrevue et sur les avancées réalisées vers le déploiement commercial.
L’année a été bonne pour Cellply. En septembre 2017, le Dr Bocchi exprimait son espoir qu’en 2018 et 2019, la PME industrialiserait sa plateforme de diagnostique ex vivo et la validerait sur le plan clinique sur un plus grand nombre de patients, et c’est exactement ce qu’il se passe!
«En effet, nous avons terminé une étude pilote sur la leucémie qui a confirmé les résultats obtenus en prédisant la réaction du patient au traitement», explique le Dr Bocchi. «Nous travaillons actuellement sur la commercialisation [du système] avec un partenaire clé dans le domaine de la fabrication pour le secteur médical. Nous avons également mis en place plusieurs collaborations de premier ordre sur les soins cliniques en Europe afin de soutenir nos activités en 2019 qui seront consacrées à l’expansion de notre validation clinique, à la fois en augmentant le nombre de patients participant et en étudiant plusieurs types de cancer du sang.»
L’approbation par les autorités réglementaires est également toujours à l’ordre du jour en Europe et aux États‑Unis. «La commercialisation en cours et les études cliniques soutiendront le processus de certification qui sera la prochaine étape et qui nécessitera d’autres études cliniques dédiées à la validation», déclare le Dr Bocchi. «Notre stratégie réglementaire est en train d’être mise à jour afin de tenir compte de la nouvelle Règlementation des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (IVDR) de l’UE qui impacte le parcours de certification en Europe.»
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