Une nouvelle méthode développée par des scientifiques soutenus par l’UE permet de mieux comprendre les réponses de la barrière intestinale à divers stimuli, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements des maladies liées à l’intestin.

Des recherches soutenues par les projets EUROoC, SONGBIRD et ExpoBiome, financés par l’UE, ont permis une évolution importante de la recherche dans le domaine de la santé intestinale. Des scientifiques luxembourgeois et suédois ont développé une méthode qui améliore la surveillance de la barrière intestinale dans le système d’intestin sur puce Human Microbial Crosstalk (HuMiX). Leur innovation propose une nouvelle approche de l’étude de la façon dont les probiotiques, les composés alimentaires et les médicaments affectent l’intégrité de la barrière intestinale.

Comme ils le décrivent dans leur communiqué publié dans «Microsystems & Nanoengineering», des chercheurs de l’université du Luxembourg et de l’université suédoise d’Uppsala ont réussi à intégrer de multiples électrodes flexibles dans le système d’intestin sur puce HuMiX. La technologie de l’intestin sur puce est basée sur la microfluidique et la biologie cellulaire, et a été développée pour simuler la structure, la fonction et le microenvironnement de l’intestin humain. Elle permet surtout d’étudier la santé de l’intestin et la réponse de la barrière intestinale à divers stimuli, sans les implications éthiques liées à l’expérimentation animale.

Grâce à leur innovation, qui dépasse les limites des conceptions antérieures, l’équipe soutenue par l’UE a permis de capturer la formation de la barrière intestinale en temps réel, avec une résolution spatiale inégalée. Leur méthode effectue des mesures en temps réel, résolues dans l’espace, en s’appuyant sur des techniques telles que la résistance électrique transépithéliale qui procure un aperçu direct de l’intégrité de la barrière intestinale…

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