Une équipe de chercheurs a mis en évidence la structure atomique et le mécanisme de régulation de l’enzyme transhydrogénase. Ces découvertes pourraient contribuer à la mise au point d’options thérapeutiques actuellement non disponibles.
L’enzyme transhydrogénase, également connue sous le nom de nicotinamide nucléotide transhydrogénase (NNT), joue un rôle central dans la régulation des processus métaboliques chez les animaux et les humains. Elle s’inscrit dans un processus essentiel de protection de la santé des cellules et on a également établi qu’elle avait un lien avec des maladies comme le diabète et le cancer.

Des scientifiques soutenus par le projet ISTScholar, financé par l’UE, ont déterminé et analysé la structure atomique de cette enzyme. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue «Nature». Cette étude est considérée comme une étape importante vers la mise au point de nouvelles thérapies portant sur les dysfonctionnements métaboliques, notamment le syndrome métabolique et certains cancers.

Un communiqué de presse publié sur «EurekAlert!» explique le rôle que jouent les NNT dans le pompage des protons à travers la membrane des mitochondries, ces organites présents dans la plupart des cellules de l’organisme et qui agissent comme leurs centrales électriques. «On trouve les NNT dans la membrane des mitochondries où elles utilisent le gradient électrochimique des protons généré par la respiration cellulaire pour fournir aux mitochondries exactement la quantité appropriée de co-enzyme NADPH [nicotinamide adénine dinucléotide phosphate], un précurseur métabolique vital. Le bon fonctionnement des NNT est essentiel à la régulation métabolique chez tous les animaux, y compris les êtres humains.»

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